Comprendre la Sclérose en plaques

La sclérose en plaque est une maladie auto-immune chronique du système nerveux central. Elle est due à la destruction de la myéline (la gaine des nerfs) dans le système nerveux central. Lorsque la myéline est détruite, les signaux passant par les nerfs sont interrompus ou ralentis, l’information électrique envoyée n’est alors plus transmise correctement.

Démyélinisation par sclérose en plaques. Échelle 1:100

Les symptômes et la progression de la maladie sont très différents d’une personne à l’autre.

Les premiers symptômes peuvent être :

  • Tremblements
  • Engourdissements
  • Faiblesse
  • Perte du champ visuel
  • Douleur
  • Difficultés à se mouvoir
  • Perte de l’équilibre
  • Troubles urinaires, intestinaux et génitaux
  • Sautes d’humeur

La prévalence et les causes de la sclérose en plaques

Les études montrent que la sclérose en plaques est multifactorielle, cependant il existe bien une prédisposition génétique.

Les facteurs extérieurs tels que les virus, les irradiations aux UV, le taux de vitamine D, le virus Epstein-Barr, infection, la cigarette, et de nombreux autres facteurs peuvent contribuer au développement de la maladie. Le facteur prédominant n’a pas encore été identifié.

Selon l’Inserm, environ 110 000 personnes seraient touchées en France.

Les symptômes apparaissent entre 20 et 30 ans et touchent 3 fois plus les femmes que les hommes.

La MS Society estime qu’il y a 2500 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Cela représente une personne sur 650 en France et 50 nouvelles personnes sont diagnostiquées avec une sclérose en plaque par semaine.

La vessie neurologique est une pathologie de la vessie causée par une lésion du système nerveux. C’est la perte de contrôle de la vessie.

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La vessie neurologique est une pathologie de la vessie causée par une lésion du système nerveux. C’est la perte du contrôle de la vessie.

Cela concerne les personnes atteintes de Sclérose en plaques, maladie de Parkinson, lésions médullaires, les victimes d’un AVC. Plus de 70% des malades de la Sclérose en plaques ont des problèmes urinaires (rétention urinaires, fuites). Dans certains cas un traitement médicamenteux peut  suffire à traiter le problème.

La plupart des gens atteints de Sclérose en plaques seront amenés à utiliser une sonde urinaire pour vider leur vessie.

Vos habitudes urinaires ne doivent pas vous empêcher de vivre normalement au quotidien, si tel est le cas, parlez-en à votre médecin.

Malgré notre incapacité à empêcher les troubles urinaires causés par la maladie, vous devez pouvoir les contrôler sans craindre des fuites.

L’importance de suivre les conseils du médecin

Il est important de bien suivre les recommandations du médecin précisées sur votre régime de soins. Les patients qui ne suivent pas ces recommandations augmentent les risques élevés de développer des complications (infections urinaires, vésicales…)

Les infections urinaires sont courantes chez les personnes atteintes de Sclérose en plaques, il est important d’apprendre à reconnaître les symptômes (brûlure lors de la miction, fièvre, douleur dans le bas du dos, envie fréquente d’uriner)   

L’utilisation des sondes urinaires intermittentes

L’utilisation de la sonde urinaire dépend du stade de la maladie.

Le sondage urinaire propre consiste à insérer une sonde dans l’urètre plusieurs fois par jour pour vider la vessie.

La pratique du sondage propre est un élément clé pour bonne hygiène indépendamment du type de sonde utilisée. Cette technique consiste à se laver les mains et les parties génitales avant le sondage. Vous devez vous assurer que la sonde ne touche aucune surface avant d’être insérée dans l’urètre. Le professionnel de santé qui vous suit vous formera au sondage propre et vous sensibilisera aux risques et avantages de cette technique.

Veuillez noter que les informations émanant d’Isialys ne sont pas substituables à une consultation ou conseil auprès d’un professionnel de santé.