Voyager : Mes 10 incontournables

Voyager : Mes 10 incontournables

Voyager : Mes 10 incontournables. Je suis une planificatrice (mais juste pour clarifier – pas une inquiète, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit !). J’essaie seulement de prévoir tous les scénarios qui peuvent survenir lorsque je voyage. Voici une liste non-exhaustive de mes « incontournables » pour les voyages lorsqu’on est malade.

1- Mes médicaments et provisions supplémentaires 

Suis-je une sur-emballeuse ? Oui. Et c’est fait exprès. Au lieu d’emporter des cathéters pour un voyage de 10 jours, j’en emporterai pour une quinzaine de jours. Le voyage peut être perturbé par des conditions météorologiques, des troubles politiques ou des situations terroristes, des grèves, des problèmes de santé et des problèmes mécaniques avec les avions. Mettez toujours vos médicaments dans votre bagage à main et plusieurs jours de cathéters dans le bagage à main, également.

2- Les antibiotiques 

Si je suis en dehors de la France, j’apporte deux types d’antibiotiques en cas d’infection urinaire. Mon urologue et moi avons défini un plan pour choisir l’antibiotique à utiliser en premier lieu lorsqu’aucune culture n’est disponible. Je porte également ma consommation de médicaments de deux par jour pour aider à prévenir les infections urinaires.

3- Mon roue libre

Lorsque les routes sont accidentées (pavés, graviers, terre, etc.), ce complément rend la poussée beaucoup plus supportable. Il soulève les roulettes avant du sol et vous permet de pousser une chaise manuelle sans être bousculé à mort ou attraper les roulettes sur les rochers, etc.

4- Un poncho

Rien n’est plus laid qu’un poncho de pluie, mais je déteste me mouiller et cette petite chose m’a sauvé plusieurs fois. Il est léger, facile à emballer, bon marché et fait bien le travail.

5- Un coussin supplémentaire

Je ne prends jamais de risques avec mes fesses. Lorsque je voyage en dehors du pays, j’emporte un coussin supplémentaire… juste au cas où.

6- Une bouteille d’eau

J’ai toujours une bouteille d’eau avec moi, surtout lorsqu’il n’y a pas d’eau potable.

7- Des collations

J’apporte toujours avec moi des barres de granola, des barres protéinées, des noix, etc. Je trouvais cela stupide lors d’un récent voyage en Europe, mais en fin de compte, les petits-déjeuners étaient très légers et j’avais besoin de nourriture supplémentaire le matin.

8- Ma liste des numéros de téléphone à contacter en cas d’urgence

J’ai une liste avec les coordonnées de ma famille, de mon médecin de rééducation et du représentant de Medtronic dans la région où je me rends (j’ai une pompe à baclofène). Je conserve une copie papier dans mon bagage à main et une copie numérique dans mon compte Dropbox auquel je peux accéder depuis mon téléphone.

9- Des outils

Oui, mes clés Allen m’accompagnent dans mon bagage à main. Les compagnies aériennes sont réputées pour endommager les fauteuils roulants et je veux pouvoir régler les freins et d’autres pièces si nécessaire. La sécurité de quelques aéroports internationaux a voulu me les prendre, mais j’ai réussi à les conserver jusqu’à présent. J’ai des pneus pleins sur mon fauteuil manuel, mais apportez des patchs et des chambres à air si vous avez des pneus.

10- Une bonne attitude

Cela est tout particulièrement important lorsque l’accessibilité et l’indépendance vous sont retirées pendant le voyage. Partez en sachant que vous pourriez avoir besoin de plus d’aide que celle dont vous avez besoin à la maison et soyez d’accord avec cela. J’admets volontiers que cela demande beaucoup d’humilité et que c’est l’un des aspects les plus difficiles du voyage pour moi.

Vous pourriez vous demander comment conditionner tout cela dans un sac de 50 kg. Il existe deux façons de le faire. Premièrement, les réglementations sur l’accès aux transporteurs aériens permet aux personnes handicapées d’enregistrer gratuitement un sac supplémentaire pour les fournitures médicales. J’ai mis mes cathéters et autres fournitures dans une petite valise et j’ai mis le reste dans ma valise « normale ». Mais j’ai également tout mis dans une seule valise en sachant qu’il s’agit d’une surcharge pondérale. Ensuite, j’explique à l’enregistrement que les 10 kg supplémentaires sont des médicaments. On ne m’a facturé des frais de surpoids qu’à quelques reprises. Demander gentiment est toujours efficace !

Jenny

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