Mon guide vers la résilience

Mon guide de la résilience

Mon guide de la résilience : parce que une blessure ne change pas tout. Un handicap ne définit pas votre avenir.  C’est la façon dont on choisit d’y réagir qui détermine le résultat.  J’ai constaté que la perspective était la clé. Oui, je suis paralysé, mais chaque jour, je fais un effort pour être reconnaissante.

J’ai mes mains et je peux encore faire beaucoup de choses.  Je regarde ma blessure et je vois les éléments qu’elle a ajoutés à ma vie ; je ne me concentre pas sur les choses que la blessure m’a enlevées.  Ma blessure elle-même, par exemple, a développé des relations plus étroites.  La relation complexe entre mon mari et moi, qui l’oblige parfois à s’occuper de moi, est une relation qui a une signification profonde pour nous deux.

En plus de l’optimisme, j’aime un peu de résilience dans ma vie quotidienne.  Le mélange des deux peut rétablir l’équilibre du corps et de l’esprit après des expériences traumatisantes.  Comme toute bonne recette, il faut du temps et de la persévérance.

Le développement de la résilience est un cheminement personnel.  Je partage mes conseils dans l’espoir de vous guider dans votre cheminement personnel de force et de rétablissement.

Établissez des liens.  

Cela fais 36 ans que je me suis blessé. J’ai toujours un besoin vital de me connecter avec d’autres personnes atteintes de lésions de la moelle épinière.  Je vais mieux quand je m’entoure.  Les groupes civiques ou les groupes de soutien locaux peuvent vous aider à retrouver l’espoir.

Progressez vers vos objectifs.  

Fixez-vous des objectifs réalistes. Guérir prend du temps mais en vous fixant des objectifs vous irez de l’avant.

Ayez une image positive de vous-même.

Développer la confiance en soi après une blessure peut être un peu délicat.  Cultivez un « dialogue intérieur » positif.  Éliminez rapidement les pensées négatives et ne donnez aucune autorité au raisonnement négatif dans votre vie.  Il a fallu que je m’auto-évalue pour réaliser que les tendances négatives me privent de joie et de force.  Lâcher prise sur les fausses perceptions a été très libérateur et m’a permis d’évoluer dans une direction positive.

Gardez espoir.  

Une perspective optimiste vous permet de vous attendre à ce que de bonnes choses se produisent dans votre vie.  Recadrez votre réflexion et concentrez-vous sur le positif.  Cela vous permettra de chercher des occasions de vous découvrir.

Les émotions changent au fil du temps.  

À mesure qu’une personne progresse dans le processus de réhabilitation vers un retour dans sa communauté, elle peut connaître une diminution de ses émotions négatives. Une fois que vous redevenez autonome et avez fait les changements nécessaires dans votre domicile, vous vous sentez mieux.

La peur est une préoccupation constante.  

La peur est une émotion importante.  Elle fait partie de la vie de tout le monde (blessé ou non).  Ce qui est important, c’est de ne pas laisser la peur prendre le dessus.  Remettez-la à sa place et apprenez à utiliser la peur comme une émotion qui peut vous propulser à la surmonter.

La vie est pleine de changements.  Votre voyage doit être guidé par un plan – une stratégie – que vous élaborez et que vous adaptez à vos besoins.  Vous pouvez acquérir du courage et de la perspicacité en relevant avec succès les défis qui vous sont lancés avec des compagnons de confiance. Certes, il y aura des moments de votre parcours qui ne seront pas appréciés mais qui continueront.  Au bout du compte, tout cela vous renforcera.

Leslie

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